Vous avez dit igloos ?
Voilà, nous sommes rentrés de notre expédition construction d'igloos. En guise d'igloos, nous nous sommes contenté d'une randonnée à travers les alpages qui partent derrière le centre, à la recherche de traces d'animaux dans la neige. La neige était suffisante en quantité, même si la couche n'est pas très épaisse voire inexistante par endroits à cause du vent. Par contre, sa qualité laissait à désirer, ce n'est pas de la neige fraîche qui se tasse sous les pieds mais de la semoule avec laquelle on ne fait même pas une boule de neige.C'est pas grave, ce soir nous dormirons au centre, après tout nous avons chacun un lit, pas besoin d'igloo. Peut être que samedi à Champoléon, nous aurons l'occasion d'en faire un.
Nous avons retrouvé les guides du Champsaur devant le centre ce matin, nous avons divisé les classes en cinq groupes, et chaque groupe a rejoint un guide, comme ça les enfants des trois écoles étaient mélangés. Chaque groupe est parti dans la montagne à la découverte de la nature et des traces d'animaux. Il faisait un peu frais au départ (il faisait -13°C ce matin à 8H00) mais avec une bonne marche, c'est passé. Nous avons découvert des traces de renard, de lièvre, d'écureuil, de chevreuil, mais pas de loup. Ils ne sont pas très loin, on en a recensé paraît au Col de la Pisse, à 2350 mètres d'altitude, sur l'itinéraire qui mène au sommet du Vieux Chaillol (3163 m) mais ils ne s'aventurent pas près des habitations. Nous sommes allés assez loin et sommes rentrés par les restes du canal de Mal-Cros, ouvrage titanesque d'irrigation qui , construit au 19ème siècle, recueillait l'eau de la fonte du glacier du même nom pour irriguer les cultures du Champsaur.
Sur la fin de cette magnifique ballade, j'ai commencé à percevoir des grognements. On me demandait si on était loin, s'il y en avait encore pour longtemps. Je leur ai demandé s'ils étaient fatigués ou s'ils avaient froid. Que nenni ! Ils avaient faim !
La table était mise quand nous sommes arrivés, et nous avons mangé. Il y a eu un temps calme après cela, et maintenant tout le monde se prépare pour aller au ski. Je vais les rejoindre.
A ce soir pour d'autres nouvelles.
Paul, l'un es guide, explique l'histoire des raquettes, et pourquoi nous n'en aurons pas besoin.
C'est parti, et on commence par unebonne montée. C'est rien, c'est le début, tout le monde est content.
Vue sur la vallée du Champsaur, en face c'est Saint Léger les Mélèzes. Non merci, on très bien en face sud.
Premières traces, et premières explications.
Le Pic de Bure, Massif du Dévoluy
Le Pic de Glaize, toujours dans le Dévoluy
Séquence émotion, ça descend fort et ça glisse.
On a l'air perdu dans la montagne, pourtant le centre est à 10 bonnes minutes, mais qu'est ce qu'on a faim !