Dans la vallée... (de Champoléon)
Ouf, une journée normale. Même s'il reste encore quelques estomacs bouleversés, nous sommes tous montés dans le car en direction de la vallée de Champoléon, celle qui fut creusée par le Drac blanc, qui rejoint le Drac noir pour former le Drac tout court qui ira plus loin (beaucoup plus loin) se jeter dans l'Isère. Dans la vallée du Drac blanc se trouvent une succession de hameaux plus ou moins perdus, surtout plus pour beaucoup d'entre eux, et un grand espace de randonnée en raquettes. En plus, dans la capitale de cette vallée, Les Borels, se trouvent l'église, le cimetière, l'école désafectée et... la Maison du berger. L'église et le cimetière n'auraient pas valu un tel déplacement, l'école non plus, bien qu'on s'y est parfois réfugié pour déjeuner, la vallée de Champoléon est une vallée nord-sud qui ne voit que peu le soleil et on y a connu des journées polaires. Par contre, l'espace raquettes et la Maison du berger, ça vaut le déplacement.
Nous sommes donc arrivés dans ce coin du bout du monde et nous avons retrouvé nos guides de montagne du Champsaur. La neige n'était pas bien épaisse là-bas non plus, et surtout tassée par les nombreux randonneurs qui y viennent, mais nous avons chaussé malgré tout les raquettes. Même si elles ne sont pas indispensables pour progresser, elles ont l'avantage d'isoler du froid du sol.
Daphné, notre guide, explique comment chausser les raquettes.
Une fois avoir chaussé les raquettes, nous voilà partis pour deux bonnes heures de ballade. Ce n'était pas bien fatiguant, la neige était dure, rien à voir avec la poudreuse dans laquelle on s'enfonce et sur laquelle on s'épuise plus vite.
On ne trouvera pas beaucoup de traces d'animaux, mais il y a plein d'autres choses à découvrir.
Là-bas, derrière le col de la Venasque à gauche, c'est Chaillol.
Observation de la faune à la longue vue.
Les crottes de mouches au centre au dessus des arbres, ce sont des chamois. il y en avait plein et on les voit beaucoup mieux à la longue-vue.
Après ça il a fallu rentrer.
La Grande Autane et l'Aiguille de la Recula, c'est très beau.
Mais qu'est ce qu'on a faim !
Quelle incroyable queue ! On se croirait à Pôle Emploi. Mais non, pas besoin de ticket, chacun aura son pique nique. Et oui, cent gamins, ça en fait des sandwichs et des paquets de chips.
Comme il n'y a pas assez de neige pour faire un bonhomme de neige, on invente les prisonniers de neige.
Les techniques se perfectionnent...
C'est vrai qu'il n'y a pas grand chose, d'habitude, cette cascade de glace est énorme.
On est quand même passé par l'école, mais on n'en a utilisé que la cour en attendant l'ouverture de la maison du berger.
C'est un musée de la vie pastorale dont la visite est toujours aussi passionnante, tenue par des passionnés, et qui s'améliore d'année en année.
Le soleil se couche sur la Grande Autane, le froid arrive, il est temps de rentrer. Bonne nuit à tous.